Déposition de Georges Athanassion, Habitant du Village Kapourna, Epicier dans la Forteresse de Volo. D. Est-ce que quelqu'un vous a montré ou vous a lu quelque passeport?— R. Houssein Aga Haggi Metou, de Larisse, après le combat Samedi soir, est venu dans ma boutique et il m'a montré trois lettres d'insurgés et je les ai lues; il avait aussi un papier qui était comme passeport, il n'était pas en Grec; je ne l'ai pas lu. D. De ces trois, que vous avez lues, avez-vous vu que le nom de Mr. Ogle ou des Anglais y fussent mentionnés ?-R. Ni de Ogle, ni d'Anglais. D. Est-ce que Houssein Aga vous a de tout parlé de la mort de Ogle?-R. Non, de tout. D. Savez-vous quelque chose de la mort de Ogle pour nous dire ?—R. Non; je ne sais pas. D. Etes-vous prêt de prendre serment que vous avez dit la vérité pour ce que vous venez de déposer ?-R. Oui, je suis prêt, et pour cela je signe ce que je viens de déposer, le 14 Avril, 1878. (Signé) G. A. TZIFTZIS. Mr. Blunt a proposé à son Excellence Regeb Pacha pour que son Excellence Skender Pacha soit invité de se présenter devant la Commission pour qu'elle puisse apprendre de lui tous les détails quant à l'époque où le passeport de Mr. Ogle lui a été consigné et par qui. Son Excellence Regeb Pacha a répondu que tout en acceptant cette proposition, mais comme Skender Pacha est à la tête d'une colonne d'armée volante, il est impossible maintenant de la faire comparaître, mais il espère que la révolution sera bientôt finie et alors il (Skender Pacha) comparaîtra pour donner son témoignage. En attendant, Skender Pacha a donné déjà par écrit un rapport, dont copie sera communiquée à Mr. Blunt. Outre cela son Excellence Regeb Pacha a notifié qu'il est prompt de faire comparaître toutes les personnes qui peuvent donner du témoignage ou des informations pour éclaircir l'affaire. En outre son Excellence Regeb Pacha a fait savoir à Mr. Blunt que par des Proclamations en Grec et en Turc affichées au vieux et noveau quartier de cette ville il a invité tous ceux qui connaissent quelque chose de cette affaire de se présenter librement et sans avoir peur devant la Commission. Volo, le 4 Avril, 1878. (Signé) BLUNT. Séance du Avril, 1878, commencée à 2 heures et demie à la Turque par devant de son Excellence Regeb Pacha et Mr. Blunt, membres de la Commission, en présence aussi de son Excellence le Moutessarif lirim Pacha, de Mr. Robert, Vice-Consul de France, qui a bien voulu assister ar suite de l'invitation de Mr. Blunt, du Consul Anglais, Mr. Merlin, et du correspondant du "Times" à Rome, Mr. Gallenga, a été examiné le sujet Ottoman Perialis Mitrianos de Macrinitza, le metier moutaftzi. D. Savez-vous pour donner quelque information de la mort de Mr. Ogle, correspondant du "Times?"-R. Nous sommes trois frères et nous fuyions du village de Macrinitza, ayant aussi une bête de somme chargée. La bête c'étaient mes deux frères qui la conduisaient avant moi; l'un avait treize ans, l'autre étant plus âgé que moi; il avait environ trente ans. Ceux-là ont avancé et moi je me suis caché de ce côté-ci de Magarema vers Macrinitza. Tandis que j'étais là caché pour qu'on ne me tue pas, j'ai vu vers le declin du jour qu'on passait une tête vers Macrininza; c'était vers 9 heures-9 heures et demie. Là je suis resté jusqu'à ce que le canon a été tiré; après j'ai trouvé une place meilleure et j'y suis resté toute la nuit et le Samedi jusqu'à midi. Après j'ai descendu au chemin et je suis allé à Portaria. Là je suis resté, car j'ai trouvé mon plus jeune frère. L'aîné nous croyions qu'il se trouvait aux autres villages, mais nous avons été après informés qu'il fut tué. Dimanche matin, comme notre mère était à Volo, nous avons descendu nous aussi ici. D. Savez-vous quelque autre chose?—R. Non; je ne sais pas. D. Pourquoi fuyiez-vous du village, pour quelle raison vous êtes-vous cachés et quel jour était?-R. Nous avons eu peur que les Agas (les Turcs) ne nous tuent pas. C'était Vendredi. D. Nous vous demandons de nous donner quelque information de Mr. Ogle. Vous nous avez répondu que vous avez fuis et vous vous êtes cachés seulement; mais de Mr. Ogle vous ne nous avons donné aucune information. Sur cela Mr. Fitzgerald, correspondent du "Standard," est entré à la sale des séances?-R. Je n'ai vu que la tête qu'on passait. Demande du Consul Anglais, Mr Blunt.-Combien d'hommes avez-vous vu qu'ils portaient la tête ?-R. Qutre hommes. D. Ces hommes étaient-ils des soldats réguliers ou des Bachi-Bazouks?— R. C'étaient des soldats réguliers. D. Comment transportaient-ils cette tête ?-R. Ils l'avaient sur la baïonnette. D. Cet homme qui la portait de quelle taille était-il? haute ou courte?-R. Je ne me souviens pas à cause de la peur. verte. D. Cette tête était-elle découverte ou portait-elle le fez ?-R. Elle était décou D. En quelle distance loin de vous ont passé ces hommes?-R. Six pas environ. D. Ces quatre hommes ont passé tous ensemble ou bien l'un après l'autre ?R. L'un après l'autre, car le chemin est étroit. D. Vers quel endroit se dirigeaient-ils ?-R. Ils allaient vers Macrinitza. D. Cet homme, qui portait la tête, était-il en avant ou en arrière?—R. En arrière. D. Pouvez-vous nous dire quelle physiognomie avait cette tête ?-R. Elle avait les cheveux courts. D. Combien courts?-R. Comme les miens environ. Je ne me rappelle bien. D. De quelle couleur étaient les cheveux ?-R. Blonds, mais je ne me rappelle pas bien, car ils étaient ensanglantés. D. Avait-elle barbe et moustaches?-R. Elle avait des moustaches, mais pour barbe je ne me rappelle pas, car la tête était ensanglantée. D. Ces quatre soldats les avez-vous vu de loin?-R. D'abord je les ai vus loin quarante cinquante pas. D. Avant de voir la tête avez-vous entendu quelque voix?-R. Comment entendre? car il y avait beaucoup de fusils tirés. D. Pouvez-vous nous dire quand a commencé la guerre et quand a-t-elle cessé? -R. Elle a commencé "mésageuma" (c'est-à-dire, au milieu de l'espace depuis le matin jusqu'à midi) et elle a cessé le soir. D. De quel endroit tirait-on les coups et vers quelle direction?-R. On tirait du côté de Macrinitza vers vis-à-vis. Demande de M. Gallenga.-Les coups de fusils qu'on tirait étaient-ils tirés avant de passer la tête ou bien après ?-R. Ils étaient tirés jusqu'au soir. D. Est-ce qu'on tirait auprès de vous?-R. Non, mais plus haut. pour venir témoigner, Mr. Blunt a déclaré qu'ayant appris qu'il y avait un homme sachant de cette affaire, a cherché et appris l'homme, et par l'entremise de son Excellence Regeb Pacha, a donné toute assurance pour qu'il vienne sans peur donner son témoignage. Demande de son Excellence Regeb Pacha.-Tout ce que vous venez de déposer c'est de vous-même, ou bien quelque autre vous a dit de dire ?-R. Non, gianoum! c'est de moi-même. D. A Macrinitza, où tu étais, as-tu entendu qu'on parle d'un Anglais qui fut tué ?-R. Lorsque j'ai descendu ici j'ai entendu qu'on a tué un Anglais. D. Lorsque tu as entendu qu'on a tué un Anglais, ne t'a-t-il pas passé par la tête que la tête que tu as vue était de celui-là ?-Cela m'a passé par la tête; mais comme on a tué d'autres aussi, je n'étais pas sûr que c'était la tête de celui-ci. D. As-tu entendu qu'à l'église de Macrinitza il y a une tête dévorée par des renards?—R. Je n'ai pas entendu; c'est maintenant que j'en entends. Sur cela il a déclaré qu'il est prêt même par serment d'affirmer sa présente déposition, et à cet effet il signe aujourd'hui le Avril, 1878. (Signé) PERICLIS MITRIANOS. Déposition du sujet Ottoman Nicolas Tzokanos, de Macrinitza, Cordonnier. D. Tout ce que vous deposerez ce sera avec serment. Donnez-nous quelles informations que vous savez de Mr. Ogle ?-R. Vendredi matin, avant le lever du soleil, j'ai descendu à la place publique. Là est arrivé un homme et a demandé où est le Chef. Nous lui avons répondu qu'il était au Prophète Elias. Nous lui avons demandé ce qu'il le voulait, et il nous a dit que Velenzas est venu et qu'il lui envoie du pain. On a donc obligé moi d'aller à Prophète Elias pour donner avis. J'ai monté et j'ai dit au Chef d'envoyer du pain et des munitions à Velenzas. De là je suis parti et j'allais vers Macrinitza. En chemin, dans une place nommée Plakais, dans le ravin plus haut, tandis que nous marchions vers Kalagritzas, à l'endroit Kalyvais, nous avons vu un Franc avec chapeau sur un cheval. Nous avons cru que c'était cet Anglais. Après cela nous sommes allés à Macrinitza; mais lui, je ne sais s'il est allé à Prophète Elias ou non. Je ne sais que cela. D. Vendredi jusqu'au soir ou le lendemain Samedi avez-vous entendu quelque chose de Mr. Ogle?-R. Non. Demande de Mr. Blunt.-Avez-vous entendu quelque chose d'une tête qu'on a portée à l'église de Macrinitza, et qui était dévorée par des renards ?-R. Non. D. Ce Franc que vous avez vu était-il seul ou avec quelqu'autre ?—R. Il était avec un autre qui allait à pied. D. Cet Ogle, l'avez-vous jamais vu?-R. Non. Comme M. Gallenga apprît qu'une tête, dévorée par des renards, se trouve à l'église de Macrinitza, sur la proposition de Mr. Blunt, son Excellence Regeb Pacha a ordonné qu'un homme exprès soit expédié pour que la tête, si elle se trouve vraiment, soit transportée ici. Demande de son Excellence Regeb Pacha.-Est-il possible qu'on nous fasse connaître qui a donné l'information pour la tête?-R. Mr. Borrell a dit qu'il avait entendu d'un homme que trois renards entraient dans un trou. Par curiosité où ils sont allés, on a observé, et on a trouvé une tête qui était si dévorée qu'elle ne pouvait pas présenter des traits distinctifs. Plus tard, je crois, mais je ne suis pas sûr, que M. Diamides m'a dit qu'une telle tête se trouvait à une église de Macrinitza. Demande de Mr. Blunt, en continuation de l'interrogatoire.-Avez-vous entendu que quelqu'un aie dit à Macrinitza qu'il a vu Mr. Ogle Vendredi ou Samedi ?-R. Non, car après la bataille je suis allée à Portaria, j'y suis resté nuit jours et je n'ai rien entendu. Sur cela il a déclaré qu'il est prêt d'affirmer par serment sa présente déposition, et à cet effet il signe aujourd'hui le Avril, 1878. (Signé) NIC. D. TZOCANOS. D. A quelle heure a commencé le combat Vendredi ?-R. Il a commencé à 3 heures, 3 heures et demie, 4 heures. Je n'avais pas de montre et je ne sais pas précisément. Nous avons entendu le coup de canon. D. Pouvez-vous nous dire environ quelle heure a cessé le combat?-R. Comme nous avons fuis à Portaria je ne sais pas. On tirait des coups de fusils de partout. Il a signé la continuation de l'interrogatoire ci-dessus la même date. (Signé) (No. 3.) NIC. D. TZOCANOS. M. le Consul-Général, Volo, le 6 Mai, 1878. Ayant pris connaissance du rapport que vous avez rédigé, concernant l'enquête sur la mort regrettable de Mr. Charles Ogle, et que M. le Consul Blunt nous a traduit verbalement, nous nous empressons de déclarer que nous sommes d'accord sur les considérations, ainsi que sur la conclusion à laquelle vous êtes arrivé. Veuillez, &c. (Signé) Mr. Fawcett, Consul-Général et Juge de la REDJEB, Général de Division. Cour Suprême Consulaire de Sa Majesté Britannique. (No. 4.) Traduction d'une Dépêche adressée par Iskender et Réchid Pachas à Rejeb Pacha. Le 6 Avril, 1878 (v. s.) En réponse à votre télégramme du 3 Avril, concernant la mort de Mr. Ogle, correspondant du "Times," nous avons l'honneur de déclarer que ce que nous en connaissons, est ce qui suit. Ce n'est que le troisième jour du combat de Macrinitza que nous avons su qu'un correspondant Anglais était perdu, et que le Consulat faisait des recherches. C'est le cavas du Consulat Italien et un étranger qui ont porté cette nouvelle à notre connaissance. Quant à nous, pendant tout le temps qu'à duré le combat, nous n'avons pas vu, ni aperçu, qu'un Anglais s'y trouvait. Seulement le jour du combat à 8 heures à la Turque, pendant que les insurgés fuyaient devant nos troupes, que le feu de fusil avait cessé, et que les bataillons étaient placés sur les points que nous avions jugés convenables, nous avons demandé qu'on nous présente les prisonniers, ainsi que les armes et les fusils. Une quantité de chapeaux et de cartes de visites, ainsi que quelques papiers, et un passport Anglais, nous ayant été remis alors, nous nous sommes aperçus qu'il y avait un Anglais parmi les insurgés tués, et que ce passeport a été envoyé à votre Excellence par l'entremise du Commandant de Volo. (No. 5.) (Traduction.) Volo, le 3 Avril, 1878 (N. s.) En réponse à votre dépêche du 3 Avril, il résulte d'un interrogatoire fait aux prisonniers qui se trouvaient dans la seconde bataille de Makrinitza, le nommé Tanash Demetri, soldat régulier Hellène, résidant dans le village Lochet, dépendant d'Athènes, déclare qu'à Makrinitza il y avait un Anglais, que cet Anglais était venu à Chenerlu, où il avait eu une entrevue avec les Chefs des insurgés. Le susdit Anglais ayant la taille haute, la moustache blonde, et les yeux bruns, portant l'habillement civil, et ayant avec lui un individu brun, et un Ghega, enseignait la manière de construire les fortifications aux environs de Makrinitza. Le susdit Tanash Demetri ajoute en outre qu'il ignore complètement le nom de cet Anglais. Dans les dépositions d'un certain Christo Constandinin, habitant de Rodosto, on trouve qu'à Makrinitza, un Anglais causait et se consultait avec Bashdeki, Chef des insurgés. Ils parlaient une langue inconnue; l'Anglais expliquait comment on devait construire les défenses. Pendant la guerre il se trouvait dans les fortifications, près du Monastère d'Aila, à notre droite, tenant à la main un fusil Chassepôt, et ayant avec lui un cheval Alezan. Christo Constandinin ignore complètement où cet Anglais se trouvait pendant la bataille, et ce qu'il est devenu ; si c'était un correspondant Anglais, et s'il s'appelait Ogle ou non. A son Excellence Redjeb Pacha. (Signé) EMIN BEY. (No. 6.) (Translation.) In connection with Mr. Ogle, the "Times' " correspondent, killed in the last battle of Macrinitza, any person having information of any kind may freely and fearlessly appear and give evidence before the Commission of Inquiry, sitting at the back house of Dorotheus, from 3 o'clock to-morrow and thenceforth. Volo, April 20, 1878. (From the Government of Volo.) (No. 7.) (Translation.) His Excellency Redjeb Pasha, Governor of Thessaly, and Mr. Fawcett, ConsulGeneral in Turkey, for England, the two Commissioners named by His Majesty the Sultan and Her Majesty the Queen of England to inquire into the cause of the lamentable death of the late Mr. Ogle, give public notice to all whom it may concern that everyone who can give any evidence concerning the circumstances under which Mr. Ogle met his death are invited to come towards morning, at 10 o'clock, to the house of the Consul-General, where the Commission sits. The two Commissioners give their solemn assurance ("parole d'honneur ") that everyone is perfectly free to come, and that no one, on any account, will be in any case molested or persecuted for any evidence he may have given to the said Commission. (No. 8.) Memorandum respecting the Death of the late Mr. Charles Ogle," Times" Correspondent, and my opinion about it. Mr. Ogle was killed by the Turks on the 29th or 30th March, 1878, and his head was cut off. The Turkish authorities say that he was shot amongst the flying insurgents on Friday, the 29th, the last day of the fight at Macrinitza. His friends say it was on Saturday, the 30th, after the fight was done, and that he was "massacred" in cold blood. My opinion is that he was killed on the Friday, as the Turks say, and I have formed that opinion on the following grounds: 1. I have seen the place where the body was found, and where apparently he was killed, as the ground is saturated with blood in a circle of about a yard in diameter, and which was pointed out by the man who found the body, viz., the cavass of M. Borrell, the Italian Consul. It is about 150 yards below the last position that the insurgents held on the second and last day of the fighting at Makrinitza, and about a mile above that village. It is on the Makrinitza side of a deep ravine, and on one of several paths leading to the village of Portaria, which is the direction the insurgents took when flying. It is within easy range of the heights around (which were at that time crowned with Turkish troops), and several other dead bodies were found on the same side of the ravine as Mr. Ogle's, one of which was beheaded also, and numbers of empty cartridge-cases are still lying in the vicinity, showing that fighting went on there. 2. Because I think it highly improbable that if, as is said, the Turks had taken him prisoner on the Saturday, they would have taken the trouble to drag him up a very steep ravine only to kill him at the top. 3. Because the doctors say the head was cut off some time after death, as the veins of the neck were full of blood, in which case the wound of which he died must have been inflicted where the body was found, to account for the quantity of blood there. 4. Because the medical evidence as to the cause of death is unsatisfactory, two doctors saying the wound was a stab, or bayonet-wound, two a bullet-wound, and one being undecided. I may add, that the body was very much decomposed. 5. Because there has been no evidence forthcoming of his having been seen alive after Friday the 29th. His friends first said he slept that night at Makrinitza, then at Portaria, then at and there is also a conjecture that he might have lost his way and slept out on the hills. That he did not sleep at Makrinitza on Friday night is, I think, evident from the fact that the village was in possession of the Turks who were plundering it, or at Portaria, from the evidence of Dr. Diomedes, which I think trustworthy, and there is no evidence forthcoming that he slept elsewhere. 6. Because Dr. Diomedes testifies to having spoken to two men who saw him killed on the Friday, and who, I hope, will be induced by the amnesty, and by Rejeb Pasha's assurance of safety, to come forward and give their evidence. That Mr. Ogle had incurred the grave displeasure of the Turkish authorities is undoubted, but I do not think there is, as yet, any proof of his having been killed otherwise than by accident, or, at leest, amongst the insurgents. He appears to have been a man of a most excitable and imaginative temperament, and in many instances to have behaved very foolishly. As a newspaper correspondent, he either does not appear to have realized his obligations, or, if so, to have grossly abused his position as one. He was an ardent admirer of the insurgent cause, which he warmly espoused. He was in constant communication with them, and by living in Volo, and constantly passing to and fro between that place and the insurgent camps, he laid himself open |