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(to propose either of which extremes, would have been, not to mediate, but to take a decided part in the Contest) there was necessarily no other choice, than to qualify in some mode and degree, the Sovereignty of the One, and the Independence of the Other, and the mode and degree of that qualification, seemed to constitute the question for enquiry and deliberation.

Either Party, no doubt, had it in its power to defeat any Plan of compromise, however rational in its principle, or impartial in its provisions. And the previous knowledge that both Parties would concur, in'rejecting any Plan of compromise that could be devised, renders any hope of successful intervention, at the present moment, utterly vain.

On the remainder of your Letter, which, in effect, calls upon the British Government to take part with the Greeks in the struggle for their Independence, comparing their merits and claims with those of the Provinces of Spanish America, which have separated themselves from the Mother Country; I have only to observe, that, with respect to theContest between Spain and the several Countries of Spanish America, Great Britain has professed and maintained a strict neutrality; and that the like neutrality has been observed by Great Britain in the Contest now raging in Greece. The Belligerent Rights of the Greeks have been uniformly respected; and if the British Government has found itself compelled, on a recent occasion, to repress the excess to which certain of those Rights were attempted to be carried, the British Government is satisfied that such a necessity will not occur again.

The Provisional Government of Greece may rely upon the continuance of the same scrupulous neutrality. They may be assured, not only that Great Britain would not be concerned in any attempt (if such attempt were in contemplation) to force upon them a Plan of Pacification contrary to their wishes, but that, if they should at any time hereafter think it fit to solicit our mediation, we should be ready to tender it to The Porte; and, if accepted by The Porte, to do our best to carry it into effect; conjointly with other Powers, whose co-operation would at once give facility to any arrangement, and afford the best security for its duration.

This appears to the British Government all that can reasonably be asked of them. They cannot accuse themselves of having in any way, directly or indirectly, instigated the commencement of the Greek Enterprise, nor of having in any way interfered in its progress.

Connected with The Porte by the established relations of Amity, and by the ancient obligations of Treaties, which The Porte has not violated, it surely cannot be expected, that England should engage in unprovoked hostilities against that Power in a quarrel not her own.

I trust, Sir, that the exposition which I have thus the honour to address to you, will be considered as affording sufficient answer to any suspicions or imputations, which error or intrigue may have propagated

against the intentions of the British Government towards Greece, and will be accepted as a proof, at once, of the purity of our views, and of the frankness with which we are ready to declare them.

I am, &c.

GEORGE CANNING.

The Secretary of the Provisional Government of Greece.

PROCLAMATION of the Greek Government, for the Blockade of Patras and Lepanto.

[blocks in formation]

LE Président du Corps Exécutif; considérant que le Gouvernement Grec a pris les mesures nécessaires pour former le blocus régulier des Places qui sont encore occupées par l'Ennemi de la Nation Grecque; considérant en outre que ce Gouvernement a destiné une force navale régulière pour cerner étroitement les Chateaux de Patras et de Lépante; publie ce qui suit:

Art. I. Il est défendu à toute espèce de bâtiment, quelque Pavillon qu'il porte, d'entrer dans les Châteaux de Patras et de Lépante.

II. Après la promulgation de la présente Proclamation, le Commandant de la Division Navale Grecque, ou tout Capitaine de Vaisseau sous ses ordres, sera tenu de défendre, pour la première fois, à tout bâtiment qui se dirige vers les Places bloquées, et dont il est prouvé que la cargaison n'est point une propriété Turque, d'entrer dans lesdites Places: il lui délivrera un Certificat par écrit, qu'il a été sommé de rebrousser chemin; mais il devra arrêter et traduire, devant le Tribunal compétent, ceux des bâtimens qui se trouveraient là après un terme tellement postérieur à la promulgation de la présente Proclamation, que l'on doive présumer qu'ils ont eu connaissance du Blocus.

HI. Tous les Bâtimens, portant Pavillon Neutre, qui se trouvent dans les deux dites Places bloquées, peuvent en sortir librement dans le délai de trois semaines, à compter du jour de l'apparition de la Division Navale Grecque devant ces Places, mais sans emporter des propriétés Turques. Ceux qui sortiraient plus tard après l'expiration de ce délai, seront également arrêtés et traduits devant le Tribunal compétent.

Le Ministre de la Marine est chargé de faire imprimer et publier la présente Proclamation, partout où besoin sera. Le Président,

G. CONDURIOTTI.

PROCLAMATION of the Ionian Government, relative to the Greek Blockade of Patras and Lepanto.

(Translation.)

Corfu, November 17, 1824. In the name and on behalf of His Highness The President, and the Most Excellent the Senators of the United States of the Ionian Islands:

3 N 2

A Communication from the Persons exercising the Functions of Government in Greece, having been received by His Excellency the Lord High Commisssioner, announcing that a Blockade has been established by their order, before the Ports of Patras and Lepanto, by a Naval Force, consisting of Ships regularly commissioned, and according to the Law of Nations: it is hereby ordered that all Ships and Boats, of whatever description, bearing the Ionian Flag, are to respect the same in the most strict and exact manner.

The present Proclamation, printed in the Greek and Italian languages, shall be published for general information.

By order of the Senate,

PONSONBY.

Secretary of the Senate for the General Department.

ACT of the Provisional Government of Greece, proposing to place the Greek Nation under the Protection of Great Britain.-June 1825.

MANIFESTE DE LA NATION GRECQUE.

Le Clergé, les Représentans du Peuple, et les Chefs Civils et Militaires de terre et de mer de la Nation Grecque :

1. Considérant que, fondés sur les droits inaliénables de la nationalité et sur ceux de la propriété privée, aussi bien que sur les principes dominans de la religion et de l'indépendance des Nations, et mus par les sentimens innés dans l'homme pour la conservation et la sûreté de sa propre existence, les Grecs se sont armés pour en appeler à la justice, et que pendant l'espace de plus de quatre ans ils ont lutté avec constance contre les forces combinées de terre et de mer accourues d'Asie, d'Afrique et d'Egypte; qu'au milieu des dangers imminens, tantôt ils ont détruit les forces si supérieures de leurs Ennemis, et tantôt les ont entièrement anéanties; et que quoique privés des ressources nécessaires à cette grande entreprise, ils sont enfin parvenus à sceller leurs droits, au prix du sang le plus précieux de la Nation, et à prouver au monde civilisé ce que peut un Peuple vraiment déterminé à reconquérir son indépendance;

2. Considérant que les résultats mêmes de cette lutte si inégale n'ont fait que renforcer davantage dans l'esprit de la Nation la résolution irrévocablement arrêtée par elle d'établir son existence politique ;

3. Considérant que plusieurs Agens de quelques unes des Puissances Continentales, en dépit des principes même du Christianisme qu'ils professent, n'ont point observé une conduite conforme aux régles tracés et établies par elles-mêmes, et que cette conduíte si illégale a

fait naître une foule de contestations politiques d'une nature et d'un caractère divergens;

4. Considérant que quelques-uns de ces Agens s'efforcent, par les menées des Emissaires qu'ils envoient dans l'intérieur de la Grèce, de faire naître parmi les Grecs des sentimens contraires à l'esprit et aux formes du Gouvernement, sentimens qui ne conviennent qu'aux intentions et aux intérêts de ces Agens;

5. Considérant que les Commandans des forces navales de quelques Gouvernemens font éprouver une foule de persécutions et d'entraves injustes, à la marche régulière de la Marine Grecque, et à ses mouvemens conformes aux régles du Droit des Gens; le tout en violation de la neutralité déclarée par leurs Souverains aux Congrès de Laybach et de Vérone;

6. Considérant avec une vive douleur que les Chrétiens eux-mêmes s'arment contre les disciples de l'Evangile pour secourir les Sectaires du Coran, et qu'une foule d'Officiers Européens s'empressent, contre les principes de toute politique et de toute saine morale, d'accourir de loin pour instruire ces derniers et conduire en personne les armées des Barbares, qui viennent mettre à feu et à sang la terre qui couvre les ossemens mêlés des Cimons et des Zamados, des Léonidas et des Botzaris, des Philopœmens, et des Nicetas ;

7. Considérant que le Gouvernement de La Grande-Bretagne, heureux de conduire un Peuple libre, est le seul qui observe une stricte neutralité, sans daigner suivre l'exemple des violations manifestes et de ces distinctions si contraires à la raison, que d'autres n'ont pas cessé de pratiquer en Grèce, à Constantinople et en Egypte ;

8. Considérant que la neutralité du Gouvernement Britannique ne suffit pas pour balancer les persécutions que d'autres exercent contre La Grèce, et auxquelles ils donnent tous les jours une nouvelle extension;

9. Considérant que si La Grèce n'a pu jusqu'ici prévenir les entreprises des ennemis, ni prendre l'offensive, ce n'est point à cause d'une diminution de ses forces, ni par un affaiblissement de sa première résolution, mais bien par les motifs ci-dessus mentionnées, et parce que le Gouvernement n'est pas encore parvenu à dominer et à subjuguer entièrement toutes les passions particulières;

10. Considérant que, dans cette lutte extraordinaire, les Grecs doivent sortir victorieux, ou s'ensevelir sous les ruines de leur Patrie, à cause des suites déplorables que la nature de cette lutte a entrainées avec elle, et de sa longue durée, deux causes qui ont rendu cette alternative inévitable;

11. Considérant enfin que, puisqu'une faveur particulière de la Providence a placé les forces de La Grande Bretagne si près de nous, La Grèce doit en profiter à tems, en fondant ses espérances sur la justice et l'humanité qui animent cette grande Puissance;

12. Pour ces motifs, et dans l'intention de mettre en sûreté les droits acrés de la liberté de l'Etat et de notre existence politique suffisamment consolidée, la Nation Grecque prescrit, arrête, décrète et agrée la Loi qui suit:

Art. ler. En vertu du présent Acte, elle place volontairement le dépôt sacré de sa liberté, de son indépendance nationale, et de son existence politique, sous la défense absolue de La Grande-Bretagne.

2. Cet Acte Fondamental de la Nation Grecque sera accompagnée d'un Mémoire explicatif adressé, en duplicata, au Gouvernement de Sa Majesté Britannique.

COLOCOTRONI. MIAULIS. &c. &c.

SPEECH of The King of The Netherlands, on the Opening of the States General, 17th October, 1825.

NOBLES ET PUISSANS SEIGNEURS,

DEPUIS votre dernière Session, le mariage de Mon bien-aimé Second Fils s'est accompli; l'arrivée de sa digne Epouse au milieu de nous a été accueillie par les plus cordiales félicitations; ce sentiment unanime a particulièrement augmenté la satisfaction que Ma Maison ressentie de cet heureux événement.

Je ne cesse de recevoir de toutes les Puissances, les assurances les moins équivoques de bienveillance et d'amitié; l'espoir de fortifier ces rélations réciproques par des Traités de Commerce se présente de plus d'une part; les Négociations entamées à cet effet, seront suivies avec toute la sollicitude, que les intérêts et la prospérité de Mon Peuple m'inspirent; c'est cette même sollicitude qui m'a dirigé dans les me sures que j'ai prises pour faciliter les rélations de Commerce de Mes Sujets dans les différentes Parties du Monde.

L'exposition qui a eu lieu à Haarlem a offert un spectacle bien flatteur pour l'orgueil national, bien honorable pour notre industrie, bien rassurant pour la prospérité publique; là se sont montrés les produits divers d'une industrie, qui a prévu tous les besoins de l'homme, depuis ses plus humbles nécessités, jusqu'à ses plus grandes, ses plus difficiles exigeances; là le Belge a pû se convaincre que de ce chef aussi, il n'avait rien à envier à l'étranger.

L'attention générale est fixée sur les moyens que la situation géographique et l'état commercial de plusieurs Pays semblent offrir au développement de notre industrie; ces moyens pourront, je l'espère, augmenter les débouchés que les entreprises de la société de commerce ont déjà ouverts aux productions de notre sol et de notre industrie.

L'esprit d'association si fécond en grands resultats, se répand et se dirige de plus en plus vers des objets utiles; des capitaux considéra.

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